
Cependant, une installation mal faite ou mal exploitée peut causer de nombreux problèmes, affectant également l'environnement.
Le problème de la surchauffe du glycol
Certaines personnes, en quête d'économies maximales, décident d'installer plus de collecteurs que nécessaire. Il leur semble qu'une telle solution couvrira les besoins énergétiques annuels pour la préparation de l'eau à hauteur de 80 à 90%. Cependant, ce n'est pas possible, car dans notre climat en hiver, la lumière du soleil est si faible qu'aucune installation solaire ne peut fonctionner efficacement. Même l'utilisation d'une surface de collecteur deux fois plus grande ne la changera pas.
De plus, un tel surdimensionnement important de l'installation contribue à l'excès de chaleur en été et par conséquent à la surchauffe du fluide caloporteur (solution eau glycolée). Il précipite et bloque les tuyaux. L'installation devient donc inutile et nécessite un nettoyage en profondeur, un remplacement des fluides et parfois même certains éléments du système solaire. Ceci, bien entendu, implique des dépenses considérables. De plus, le vieux glycol endommagé doit être éliminé. Malheureusement, dans la pratique, il est déversé dans le système d'égouts, qui n'est pas non plus indifférent à l'environnement.
Adaptation du type de collecteurs et d'assemblage aux besoins
Si nous partons souvent en été, il est préférable d'installer des capteurs adaptés à un fonctionnement sans panne en l'absence de réception de chaleur. Il existe de nombreuses solutions sur le marché: des collecteurs caloducs à tubes sous vide, en passant par les capteurs plats avec absorbeurs sinueux, aux systèmes avec retour par gravité du glycol vers la batterie dans le réservoir (les capteurs restent alors vides).
Dans une telle situation, il est recommandé d'installer les capteurs à un angle plus grand que la norme, c'est-à-dire 60 ° au lieu de 40-45 °. De cette manière, nous pouvons réduire l'excès d'énergie obtenue en période estivale et prolonger le temps de travail des collecteurs en automne et au printemps.
Trop d'eau chaude
Certes, il ne vaut pas la peine d'utiliser une méthode provisoire de protection contre les excès d'énergie sous forme de rejet d'eau chaude du réservoir comme eaux usées vers le système d'égouts. La façon dont cela fonctionne est que lorsque la température de l'eau dans le réservoir est élevée, la soupape de décharge d'eau chaude s'ouvre automatiquement. Il est versé dans le système d'égouts et remplacé par de l'eau froide. D'une part, nous protégeons les collecteurs de la surchauffe, mais d'autre part, nous gaspillons beaucoup d'eau et d'énergie, ce qui coûte de l'argent, sans parler de l'aspect éthique de cette solution.